ok arvensaNous sommes toujours très sensibles aux courriers des lecteurs qui nous disent combien ils apprécient la qualité de nos éditions.
Mais qu’est-ce donc qu’une édition numérique de qualité ?
« Bien lisible, sans coquilles, mise en page plaisante, on lit sans effort, circulation entre les oeuvres bien pensée, réalisation technique sans reproche, …
Mais aussi : « Textes entourés de documents d’époque, section d’ « enrichissement du lecteur », … »
Ces quelques qualificatifs, glanés çà et là dans différents courriers et commentaires de nos lecteurs, nous semblent bien définir ce qu’est un véritable travail d’éditeur numérique.
Car si le lecteur a bien raison d’être exigeant, l’éditeur doit l’être encore plus. Il en va de la crédibilité et de l’avenir proche des éditions numériques.

Une édition numérique, qu’il s’agisse ou non d’oeuvres du domaine public, doit d’abord être océrisée, si le document texte n’est pas disponible. Terme technique du langage informatique qui signifie que l’on transforme, grâce à un scanner, un fichier contenant l’image d’un document en fichier texte. Ensuite l’éditeur et ses correcteurs relisent et corrigent avec soin le texte en le confrontant à l’original.
C’est la première exigence. Elle est fondamentale.

Il en est de même pour les notes et les annexes qui enrichissent  les œuvres, soit qu’elles émanent directement de l’auteur, d’une précédente édition, ou de l’éditeur lui-même. Le lecteur exigeant les réclame. C’est le travail laborieux d’investigation, de recherches, de classement et de compréhension des œuvres qui va donner toute sa personnalité à l’édition. Car, même si le temps a fait que les œuvres qu’elle contient sont désormais dans le domaine public, il s’agit bien d’une édition nouvelle qui ne doit rien avoir à envier aux éditions les plus prestigieuses.

Cela suppose évidemment que l’éditeur et ses correcteurs maîtrisent parfaitement l’orthographe et la langue française, voire qu’ils aient des connaissances de grec et de latin. Les auteurs classiques, qui dominaient bien souvent ces langues anciennes, y font abondamment référence.

Puis vient le travail technique qui doit répondre à la question : « Comment le lecteur pourra-t-il s’y retrouver et naviguer facilement dans le livre ? » Cette exigence est encore plus prégnante lorsqu’il s’agit d’œuvres complètes.
C’est là qu’intervient la table des matières. Elle est indispensable au livre numérique. Si l’éditeur n’en prévoit pas, la liseuse n’en générera pas non plus. Le lecteur, contraint de faire des allers et retours constants,  finira par se perdre  au sein des pages… et par abandonner sa liseuse dans un tiroir.
Et que dire d’ œuvres complètes sans tables des matières ? Car il paraît qu’il y en a !
Or ce n’est même pas une seule table des matières que l’éditeur doit prévoir mais, au minimum, autant qu’il y a de titres. L’équipe technique des éditions Arvensa  a quant à elle innové en introduisant,  au sein même des chapitres, de nouvelles fonctionnalités de navigation, très appréciées des lecteurs.

Alors, si nous devions résumer en une phrase ce qu’est une édition numérique de qualité, ne pourrait-on pas écrire que ce n’est-ce pas autre chose qu’une édition qui respecte l’auteur et le lecteur ?

Helena de Warren, Responsable du service Qualité des éditions Arvensa